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Carach Angren – « Lammendam » (2008)

Parution :Format :Label :Univers :Pays :
Avril 2008LPMaddening MediaMetal HorrifiquePays-Bas

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Track-list :

1) Het Spook van de Leiffartshof (Intro)
2) A Strange Presence Near the Woods
3) Haunting Echoes From the Seventeenth Century
4) Phobic Shadows and Moonlit Meadows
5) Hexed Melting Flesh (Bridge)
6) The Carriage Wheel Murder
7) Corpse in a Nebulous Creek
8) Invisible Physic Entity (Bridge)
9) Heretic Poltergeist Phenomena
10) Malediction de la Madame Blanche

Line-up : Seregor : Vocaux, guitare – Ardek : Claviers, arrangements, seconde voix – Namtar : Batterie, production.
Membres additionnels : aucun.


« On a déjà entendu ça« .
C’est ce que de nombreuses personnes diront en écoutant Lammendam, la première fois. Il est vrai qu’il se dégage une atmosphère très Cradle Of Filth, parfois on croirait même entendre le cri aigu de Dani…
Cet album, le tout premier de Carach Angren après deux EP prometteurs où le groupe cherchait encore son chemin, se révèle être le véritable début d’une série de contes macabres où la musique emprunte des rails non inconnus. En effet, Carach Angren s’inspire de grands prédécesseurs du black metal, cela se sent mais la touche est là, la promesse est dite.

Je conseille vivement d’écouter Lammendam plusieurs fois, de vivre l’histoire de l’introduction à la dernière chanson, en saisissant toutes les subtilités des sons, des notes, la programmation des effets pour recréer une ambiance de forêt mystérieuse, la peur, le souffle d’un fantôme… mais aussi d’écouter les paroles.

Car Lammendam parle de fantôme. Ce n’est pas un album florilège de phénomènes paranormaux, mais un conte d’horreur, chanté en entier par la voix de Seregor, tantôt caressante, tantôt violente.
Au 17ème siècle, vivait une magnifique jeune fille, dont deux jeunes soupirants l’aimaient éperdument. Elle, aimait les deux, sans pouvoir se décider. Eux, ne connaissaient pas les sentiments de l’un ou de l’autre.
C’est ainsi qu’un jour, par hasard, le premier trouva sa belle en compagnie du second. La suite est une vengeance meurtrière de la part de cet homme blessé, née de la jalousie, du chagrin… de la haine.

Il y a des échos d’un temps jadis, merveilleusement apportés par les claviers d’Ardek qui, en seconde voix, caverneuse et monocorde, appuie la principale et fait jaillir l’effroi.

Il n’y a pas un instant de répit dans cet album de 10 titres superbement enchaînés. Un excellent mixage permet des transitions toujours douces, comme une page que l’on tourne.
« Haunting Echoes From The Seventeenth Century » est, pour moi, la chanson phare de l’album. Elle a quelque chose de spécial, d’enivrant. Une batterie sèche et impeccable, des échos qui répercutent comme des chœurs la légende de cette dame blanche. La guitare est un support de choix pour des claviers déchaînés, qui la libèrent de ses horreurs macabres pour quelques secondes… mais son chant électrique est vite recouvert pour redonner au titre son atmosphère d’horreur originelle.

Un album a écouter à plusieurs reprises donc, pour se faire sa propre idée. Mais nul doute qu’au-delà de l’efficace reprise orchestrale d’autres groupes de black metal symphonique, vous saurez trouver en Carach Angren la valeur ajoutée de leur musique.
Les mâchoires de fer s’entrouvrent *…

*Carach Angren signifie « mâchoires de fer » en Sindarin, langage elfique inventé par le très célèbre J.R.R. Tolkien.

Playlist de l’album à écouter en entier sur YouTube.
Publié dansBLOGSonorités

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